Santé et bien-être

La crise sanitaire a mis en évidence notre vulnérabilité, tant au niveau de notre condition physique qu’au niveau mental. C’est pourquoi, nous souhaitons privilégier davantage une politique de santé et de bien-être axée sur la prévention (maladies, drogues) et le développement de l’offre des services de santé sur le territoire de Tubize. Et ce, en vue de faire face aux nouveaux défis liés à l’évolution de sa population qui passera de 28,057 habitants en 2023 à 35,550 habitants en 2028, avec comme but ultime : assurer une qualité de services santé à tous les Tubiziens.

Nos propositions ?

Des soins de santé pour tous

  • Attirer les jeunes médecins (dentiste, dermatologue, pédiatre, gynéco…) à Tubize en leur mettant à disposition des infrastructures où ils exerceront pendant les 5 premières années. Ils seront aussi exonérés de taxes communales durant cette période.
  • Lancer les démarches pour réinstaurer un hôpital avec des spécialistes et un service d’urgence performant.
  • Encourager la création de Maisons médicales et de réseaux de santé.
  • Faciliter le déplacement des professionnels de santé (médecins, infirmiers, aides-soignants, kinés…) à domicile via une politique de stationnement spécifique.
  • Assurer la présence de défibrillateurs cardiaques extérieurs accessibles aux PMR dans les différents quartiers de Tubize.

Prévenir avant de devoir guérir

  • Favoriser une politique d’alimentation saine avec les acteurs locaux (agriculteurs, maraîchers…) dans les établissements publics, et en faisant un pont avec le secteur privé. 
  • Alimentation saine à l’école : éduquer les enfants à une alimentation saine dès la maternelle via des jeux, la mise en place de jardins bio, et des cours incluant des ateliers cuisine
  • Développer des collaborations entre les clubs de sport et les écoles pour qu’une heure de cours de sport soit incluse dans le temps de garderie (à la fin des cours) afin de donner aux enfants le goût de l’activité physique dès le plus jeune âge.

Renforcer la lutte contre le cancer 

  • Organiser des campagnes de sensibilisation et des journées de dépistage des maladies (diabète,Alzheimer, cancer du poumon, du côlon, du sein et de la prostate, …).
  • Mettre en place des dispositifs pour protéger les citoyens des substances nocives (PFAS, micro-plastique, …) et rendre ces informations accessibles au public.

 

Un esprit sain dans un corps sain

  • Favoriser la mise en place des ateliers et séances de formation et de coaching en intelligence émotionnelle et en gestion du stress et des conflits pour le grand public au centre culturel.
  • Mettre en place des campagnes de sensibilisation contre les assuétudes (alcool, drogues, tabac, médicaments, jeux divers…) avec les acteurs de terrain.

Nous voulons faire de la santé mentale notre priorité, notamment en favorisant une détection précoce des situations à risque.

Garantie autonomie

Nous voulons permettre à chaque citoyen de pouvoir rester chez lui quand survient une perte d’autonomie en bénéficiant de services à domicile tels que les aides-ménagères, aide-familiale pour cuisiner, faire les courses, ou une garde-malade pour ne pas rester seul. En ce sens, nous proposons les mesures suivantes :

  • Développer l’offre locale de services d’aide et soins à domicile (incitants fiscaux, facilités  d’établissement, promotion de l’offre existante, etc.) pour nos aînés et les personnes en situation de handicap (espaces publics accessibles ; création d’une maison de quartier ou d’un centre d’accueil de jour). 
  • Établir un répertoire d’aides à domicile qui sera mis à disposition de la population sur les différents canaux de communication de la Ville.
  • Créer une nouvelle maison de repos et de soin pour répondre au vieillissement de la population.
  • Déployer une politique de consultation des gériatres et autres soins spécialisés par exemple les dentistes au sein des MR/MRS
  • Promouvoir toutes les formes d’habitat groupé intergénérationnel (habitat-kangourou, tiny houses dans le jardin des logements individuels…)
  • Désigner un ou des référents dans chaque CPAS et administrations communales pour guider les aidants-proches dans les démarches administratives et sociales  
  • Développer une structure permettant d’accueillir pour un séjour de courte durée les personnes malades ou handicapées afin de soulager les aidants-proches. Organiser des groupes de paroles pour les aidants-proches.

La lutte contre la violence

Nous souhaitons renforcer la lutte et la prévention contre les différents types de violence ainsi que contre le harcèlement en développant une politique de tolérance 0.

Les services publics comme alliés 

  • Améliorer les conditions d’accueil des victimes de violence intra-familiale, de harcèlement ou d’agression sexuelle en formant les acteurs concernés (police, professeurs…) et en réaménageant les commissariats de façon à permettre un dépôt de plainte dans la plus stricte confidentialité.
  • Faire de la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des enfants une priorité dans la lettre de mission du Chef de corps de la zone de police locale.
  • Aménager les commissariats et former les agents afin de mieux accueillir les personnes en situation de handicap mental qui sont victimes de violences intra-familiales.
  • Créer un réseau de « points focaux » et « personnes de référence Violences » à travers la commune, dans des institutions publiques et privées (ASBL, administration  communale, CPAS, hôpitaux, pharmacies…). Ces personnes joueraient un rôle de « guide » ou de « personne de confiance » et seraient formées pour assurer une écoute active, mettre  en confiance la personne harcelée ou violentée, la conseiller et l’orienter vers des services spécialisés.
  • Combattre plus sévèrement le harcèlement de rue grâce à une présence policière plus importante et formée ; (4 agents sont financés par et pour la Ville du Tubize).

Sensibiliser pour mieux détecter :

  • Mettre en œuvre des campagnes de sensibilisation pour lutter contre le harcèlement en  rue (affiches ; journée annuelle dédiée à cet enjeu…) et former les agents de police et de  prévention afin d’aller à la rencontre des publics à risque, d’accompagner les victimes ou de mieux traiter le dépôt d’une plainte.
  • Organiser des actions et campagnes de sensibilisation et d’information (coordonnées des services spécialisés) à l’occasion des journées internationales du 25 novembre (élimination des violences envers les femmes), 8 mars (droits des femmes) et du 17 mai (journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie).
  • Organiser des sessions d’information et de partage dans toutes les écoles de la commune à propos du harcèlement et de toutes les formes de violence et sensibiliser les citoyens et notamment les jeunes à l’importance du consentement dans les rapports affectifs.
  • mener une évaluation au sein de la commune sur la situation des LGBTQIA+ et les éventuelles discriminations et violences subies. Sur cette base, mettre en place un plan d’actions, en le définissant en collaboration avec les acteurs concernés